L'ESTAC a concédé son premier match nul de la saison ce vendredi soir au stade de l'Aube face à l'US Boulogne CO. Menés à la mi-temps, les troyens ont su réagir à temps même si les nordistes ont bien failli prendre définitivement l'avantage en fin de match. Troyes reste sur le podium avant un déplacement périlleux à Sedan, ce mardi.
C'est le statu-quo en tête de la Ligue 2. L'ESTAC garde son bien quelques jours de plus à la suite de son match nul face à l'US Boulogne. Il y a encore quelques mois, ce résultat aurait été une grande satisfaction. Aujourd'hui, alors que Troyes joue désormais dans la cour des ténors de la L2, ce résultat fait office de petite déception même si le score, au vu de la physionomie du match, est amplement mérité.
Déception, car Troyes avait une très belle carte à jouer. Des autres chocs de la soirée, celui disputé par les hommes de Jean-Marc Furlan avait valeur de test. Pour les Aubois, il fallait enfin s'étalonner face à une valeur sûre du championnat, invaincue depuis le début de la saison. Très vite, Boulogne et l'intenable Grégory Thil refroidissait les ardeurs troyennes en inscrivant un but d'entrée de jeu (0-1, 2') succédant à une première occasion dans la première minute de jeu tout aussi dangereuse. L'ESTAC n'avait alors pas le choix, elle devait faire le jeu, comme elle sait d'habitude si bien le faire.
Sauf que, souci, Boulogne attendait une équipe troyenne volontaire et portée vers l'avantq. Si bien que les protégés de Ludovic Guyon ne sont pas exposés de la première mi-temps pour évoluer en contres ravageurs. L'ESTAC tente des choses, mais les approximations sont nombreuses et les occasions, beaucoup moins. La mi-temps arrivait et on se demande alors comment Furlan allait-il contourner ce mur boulonnais.
La réponse ne viendra pas tout de suite. En seconde période, Troyes rattaque avec les mêmes ambitions, mais toujours la même approximation. Et puis, et puis... Le joker de luxe de Jean-Marc Furlan rentre en piste. Claudio Beauvue, sur l'un de ses premiers ballons, tente sa chance au coup franc. Tiré directement, il reste dans la surface nordiste quelques secondes de trop, ce qui permet à Marcos de réduire le score, tel un renard des surfaces (1-1, 64'). L'heure de jeu passée, l'ESTAC, poussée par son public, tente alors le tout pour le tout. Mais cela n'est pas sans conséquence. Ainsi, par deux fois, l'USBCO touchera les montants tandis que Olivier Blondel en sera de sa petite parade... encore une fois.
Finalement, le score nul obtenu par Troyes est tout sauf un mauvais résultat. Face à une équipe qui jouera certainement les premiers rôles cette saison, l'ESTAC a montré un visage intéressant, et conquérant. Il faudra plus de réalisme et de discipline pour bouger une équipe sedanaise qui a tenu en échec Le Havre sur sa pelouse dans le même temps (1-1, à Déchaseaux). Mais si Olivier Blondel, Stéphen Drouin et Julien Faussurier reproduisent la même performance que ce soir, nul doute que leurs coéquipiers bleu et blanc seront portés par des têtes d'équipe décidément incroyables à leurs postes. Car pour Eric Marester, Yacine Bezzaz ou encore Fabrice N'Sakala, ce match n'a pas tenu toutes ses promesses... Hâte d'être à mardi...
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